Nature et partage
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l'énergie au travail (humaine et psychologique)

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Invité


Invité

LE TRAVAIL DEVRAIT ÊTRE UNE DISCIPLINE "ATHLÉTIQUE".
Horreur!!! c'est bien comme ça que les exploiteurs de ressources humaines le voient, pour la productivité. Sauf qu'il veulent plus de productivité sans conquérir du temps et dépassent l'optimum de bonne santé. La situation actuelle est catastrophique et pourrait faire effondrer toute notre civilisation.
Le temps de travail devrait être, si il est continu et intense (même sur le plan mental) de 2 fois 1h30 par jour si 75% du maximum (en vitesse pour le travail mental et en puissance pour le travail physique).
Si il est moins intense et que le but recherché est le maximum de travail fait, on devrait être dans les 50% et ce 2 fois 2h30 par jour, soit 5h. Cela vaut aussi pour apprendre (pour l'école) L'alternance de journées de 3h très intense et de 5h tranquille serait bien plus productif que les 8h actuelles, qui peuvent se faire seulement vers 33% d'intensité ou de rapidité. Mais en plus, vers 33% on ne progresse pas, on tend alors à faire du "50 ou 75%" par "fraction": alternance de "coups de bourre", avec des "pauses". Les "pauses" ne sont pas toujours visible: c'est du relâchement d'attention et de l'inefficacité qu'on remarque très bien si l'on... rame.
Si on demande à un rameur d'aviron de donner des coups de pelles puissants à un rythme qu'il ne peut plus maintenir, si on lui impose un grand angle de balayage, et qu'on lui demande de faire tous les jours beaucoup de km, il va automatiquement baisser la charge en dégradant l'efficacité du mouvement, en le bâclant, pour se préserver: il va ramer beaucoup mais mal. C'est ce qui se passe au travail. On travaille trop mais mal, alors on tend à compenser cette perte d'efficacité par des heures sup. Nous devrions adapter la logique du travail selon la logique du sport. Si on travaille moins mais plus fort, on devient athlète au travail et on a la capacité de faire en 3h ce qu'on ferait en 8h: gain de temps libre, meilleure santé, et apport du travail au lieu d'usure par le travail.
En revanche, le travail serait fait dans des conditions plus "mécaniques", qui ne conviennent qu'à une certaine organisation qui pourrait faire frémir, mais nous y sommes justement. Le monde moderne de l'entreprise a "pigé" ces méthodes, mais ils voudraient que l'on travaille sur le rythme "5h" pendant 8h par jour.
Pire encore, ils intègrent depuis peu des rituels neuro-biologiques (équivalents de rituels religieux ou traditionnels basés sur la concordance des hémisphère cérébraux gauche et droit) pour obtenir un engagement plus important de la personne.
La différence avec la "tradition", la "culture", ou la "spontanéité" (telle que l'accolade après une épreuve), c'est que dans le monde de l'entreprise, tout comme la PNL, ces pratiques sont "orientés" non pas vers la santé et le bien être, mais vers la productivité. L'énergie qui serait bénéfique est alors détourné vers encore plus d'usure consécutive à un engagement plus profond) DANGER!!!

8h par jour de travail "productif?" c'est comme 8h par jour de pallier de puissance aérobie, 8h par jour de compétition, 8h par jour de travail cadencé et rythmique avec concentration.
C'est possible, mais cela seulement pendant quelques temps. C'est comme si on fait tous les jours un entraînement à la fois trop long et intense, on va bien au début et puis on a un syndrome de sur entraînement. Les entreprises n'en ont cure; c'est comme un athlète de haut niveau qu'on utilise pour gagner durant 3 ans et qui après aura des maladies de coeur. Sur les efforts globaux de grande durées, les excès se payent en effet non pas des minutes ou des jours après comme dans le cas des efforts physique, mais des années après. Mais c'est la même logique, et à peu près les mêmes ordres de grandeur entre ce que l'on peut faire quotidiennement durant quelques heures, et ce que l'on peut faire "en vitesse de pointe".
Le meilleur moyen de mesurer les seuils d'optimum et de maximum pour le cerveau est de mesurer les vitesses de décodage de morse sur des suites de lettres au hasard. On s'aperçoit alors que la vitesse optimale d'apprentissage est de l'ordre de 1h30 par jour vers 75% de la vitesse de décrochage, et que la vitesse optimale de pratique est de l'ordre de 5h par jour vers 50 à 60%. C'est très proche de la logique des efforts physiques. Si on ne respecte pas ces optimums, l'apprentissage du morse ne se fait pas, ou se stabilise à des valeurs de décodage une fois appris qui sont moindre. Cela est étudié scientifiquement pour réussir les missions spatiales. La mission est une "compétition" ou l'on travaille beaucoup et longtemps comme on ferait une course à pieds de 500km en 3 jours après avoir cumulé des séances d'entraînements qui n'ont rien à voir avec cette épreuve (les coureurs à pieds de plus de 100km ne font évidemment pas des entraînements de cette longueur)


La fonction sociale -le transport- ajoute, à cause du mauvais usage de la voiture, du stress et sans doute en plus forte dose que les désagréments qui seraient du à une dépendance plus grande envers des transports collectifs alors bondés
sinon bondés les humains entretiendraient entre eux un contact rapproché (et donc des liens sociaux liés aussi aux partage de voyage qui a aussi un coté souvent positif).
quand les transports sont bondés les liens sociaux, au lieu d'être positifs, deviennent négatifs, (encore du stress)

Remarque: la musique, de plus en plus utilisé dans les transports en commun, évite les échanges fortuits d'affection et de communications entre humains alors plongés chacun dans leur bulle musicale, ceci freine peut être le coté social positif des transports en commun, mais les gens voyageant seuls dans leur tête, c'est mieux pour les gouvernements.

L'usage de la voiture consomme beaucoup de temps qui "n'est pas bon à la santé" alors que le temps de transport devrait être un "repos actif" qui APPORTE de la santé au lieu de DÉGRADER la santé. la voiture coûte de l'énergie humaine au lieu de la recharger.
Dans un car, même si ce n'est pas le top au confort, on peut se détendre sans se "crisper" sur un volant et donc... moins stresser.
Non négligeable est le temps moyen de l'ordre d'une heure de voiture par jour, mais qui se concentre à plus de 3h par jour de voiture sur les automobilistes: passer 10 à 20 heures par semaine dans une voiture est fréquent! ce temps est souvent passé en condition de stress intense: toujours faire attention à la loi, trépigner d'impatience derrières des files de voiture, et échanges limités et souvent agressifs avec les autres usagers de la route. Rares sont ceux qui ont le privilège d'être "en avant de la fuite en avant", à profiter de jolies routes de campagne sans radars ni gêneurs où ils peuvent se "faire plaisir" en conduisant avec la route pour eux au sortir de la boite.
La modernité a augmenté ce stress, au lieu de le diminuer. Nous avons, avec l'isolement sensoriel et la surpuissance des véhicules privé en effet l'automobiliste du plaisir de conduire. Si il y cède, il passe directement en infraction part ce que tout simplement... son véhicule N'EST PAS FAIT POUR LA ROUTE mais pour le circuit de vitesse et l'autoroute....
Ce problème est aussi celui de cyclistes athlètes sur une véloroute qui a été conçue pour se balader à 15km/h, adaptée aux sédentaires qui sortent de temps en temps mais pas encore pensée pour du vélo qui serait performant.

Dans un tel contexte, éprouver des sensations liés au sport est encore plus important pour combler un manque... neuro-pschysique.
Un manque qui d'ailleurs est associé à un manque de connexion affective (notre société autorise seulement l'isolement dans une bulle de couple fermé ou de cellule familiale mais a détruit l'énergie de groupe)
Ce manque est EXPLOITÉ dans des rituels neurobiologiques fabriqués de toute pièces pour renforcer la productivité d'une équipe de travail, mais l'énergie ainsi produite ne va pas à la santé de la personne mais à la productivité.

Avec le temps passé à "stresser sur la route" si les gens travaillent 35 heures puis roulent 20, ils font 55 heures de situation de stress ou du moins de forte charge mentale SANS ÉQUILIBRE PHYSIQUE. Pour les gens en général marcher est fatiguant (ça demande par exemple pour 5km/h 130 pulsation par minutes sur un maxi alors disponible de 150: ils sont à "20 pulses du seuil", tout comme un coureur cycliste lors d'une course à étape!) Pour le travailleur non épuisé et l'athlète, la marche est DU REPOS (ça demande 90 pulses cardiaques par minute en moyenne sur 170 qui seraient disponibles). C'est même plus de repos que de rester totalement inactif. En effet, les efforts d'en bas de l'endurance de base nettoient l'organisme en faisant consommer les lactates qui se seraient accumulés dans des efforts statiques ou du piétinement liés au travail.
Le piétinement est terriblement fatiguant, pour un athlète rameur, ne pas faire les courses et assister les autres, aller et venir des hangars à bateaux aux pontons et aux feuilles de résultats est souvent plus fatiguant que les championnats où alors ils se couchent entre chaque course et n'ont qu'à ramer à fond tout de même, 4 à 6 courses de 2000m en un week-end... (2km à fond fatiguent pourtant comme 20 pas à fond, un championnat équivaut à faire 80 à 100km d'entraînement, autant que ce qu'un méditant boudhiste se tape en prosternation chaque jour après avoir pris refuge pour se sortir du bourbier des existences conditionnées)


texte Jean Thevenet

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