LES TRANSPORTS DE DEMAIN
Ça c'est un sujet qui a toujours bien alimenté les revues pour faire rêver.
à l'an 2000 les voitures devaient voler, être sur coussin d'air, ou aller à 500km/h, ou encore, à l'an 2000, les voitures devaient consommer à peine 3 litre au cent. On imaginait aussi un train sous vide qui pouvait atteindre 20000km/h et relier Los Angeles à New-York en moins de 2h.
Quand aux avions, ils devaient, à une époque, quitter l'atmosphère et quasiment se satelliser.
Nous avons eu aussi beaucoup d'espoir sur les trains à lévitation magnétique, qui éviteraient les nuisances en zone densement peuplée.
Mais nous avons curieusement très peu évolué: coté transports collectif on a bien des trains rapides, mais nous avons perdus les lignes secondaires, et prendre ces trains rapides est contraignant: on n'y va pas avec son âne en laisse ou son vélo à la main.
Nous n'avons fait que de rendre confortable à l'excès les voitures, au point même d'en dégrader le confort (ça gêne pour gérer la conduite ailleurs que sur autoroute). Nous en avons même dégradé le fonctionnement: ils sont moins économiques car plus lourds, et on s'est autorisé de polluer encore plus (carburation déficiente des diesels récents) pour consommer moins, mais en carburant moins propre, et nous souffrons plus que jamais de la pollution de l'air.
Même le vélo n'a pas fait vraiment de progrès, il est resté à peu près en l'état de 1980. l'évolution fait la différence en compétition (quelques petits pourcent), mais cela ne change pas la vie quotidienne (par contre il y a du progrès coté pneus, ils crèvent moins)
Le vélo couché qui apporte réellement de la performance reste marginal, et parfois moins facile à utiliser à cause du contexte routier (plus exposé à la pollution, plus sensible aux routes défoncées), et il faut réapprendre à faire du vélo.
Mon constat personnel, c'est que le vélo couché, plus bas sur la route, est très vulnérable à la pollution qui reste coincé contre le talus, le muret ou la rambarde de sécurité. Ce phénomène de coincement des gaz d'échappement est amplifié quand le pot des voitures crache contre le bord de la route (quand il est à droite en France).
Bref, tout cela est bien mal géré et la crise va nous rappeler à l'ordre.
VERS QUOI DEVRIONS NOUS TENDRE ALORS?
La question est de savoir: si on est resté riche ou si on est pauvre.
Si on est resté riche, nous aurons les moyens de nous équiper, mais en supposant que nous éviterions les "conneries":
- Des voitures plus économes, réellement, mais carrément moins rapides, car aller vite en voiture c'est gaspiller de l'énergie à aller bouchonner plus loin, rien ne sert d'aller plus vite que 75km/h. De telles voitures, basses et très profilées pourraient n'exiger que l'équivalent de 1 litre de carburant au cent, ou encore, 30wh/km, pour deux places.
Tout devrait être pensé pour que la consommation maximale d'énergie primaire dans les transports correspond à un chiffre qui reste du même ordre de grandeur que ce qu'exigerait le métabolisme d'une population qui se déplacerait à pieds sur des distances que peut parcourir en une journée entière de marche: soit 600wh
Une consommation de l'ordre de 1 à 1.5kwh pourrait être considérée comme le même ordre de grandeur: une limite, un quotas pourrait être fixé à 1500wh/jour
Toutes énergies confondues, nous consommons, en occident, 50 fois le métabolisme, pas loin de 6000 watts moyens. Le maximum tolérable pour TOUT, l'énergie primaire que nous prélevons sur notre environnement, devrait n'être que de 1200 watts environ. Un tel besoin d'énergie primaire correspond à ce que nous consommons actuellement, à 2 milliards sans partager pour les autres qui sont 6 milliards.
Le maximum tolérable devrait être de l'ordre de 10 fois le métabolisme, si on arrive à obtenir ce 10 fois au moyen d'énergie renouvelables, et cela on peut, techniquement le faire. Je renvoi à la rubrique sur l'énergie.
Dans un tel contexte, les transports devraient êtres soit économiques et individuels, donc pas beaucoup plus rapide que le vélo, le vélo représentant le moyen de transport le plus rentable. Soit ils devraient être collectif, ce qui veut dire des grands travaux pour construire toute l'infrastructure qui les supporte, les trains en particulier: la restauration de toutes les petites gares et des petites lignes de train, la construction de réseaux de trains légers de type CYBERTRAN fonctionnant comme les ascenseurs dans les immeubles, mais horizontalement pour relier les hameaux isolés aux grandes lignes.
Les trains devraient de plus accepter les encombrants, qui peuvent être des gans avec leur vélo chargés de sacoches, ou des piétons avec un âne en laisse, ce qui assure la possibilité de porter des gros chargements sans louer un camion, d'un chez soi à un chez quelqu'un d'autre.
Les voitures devraient être de plus en plus louée si besoin, ne plus être d'usage quotidien. Elles pourraient être hybride, mais électrique surtout, et certains modèles pourraient être entre le vélo et la voiture.
Elles seraient ainsi associés au service public, comme des moyens de jonctions des derniers kilomètres dans le cadre quotidien, avec un confort meilleur que le vélo sous la pluie et sur des kilomètres pour joindre une gare.
- Des vélos plus performants et plus confortables: le vélo de courses équipés de quoi les rendre utilitaire (en fait le vélo randonneur) est déjà efficace, en fait il n'est que 15% moins rapide qu'un vélo de course car en ce domaine, la grande différence ce n'est pas du vélo que ça vient, mais de l'état d'entraînement.
Un vélo de ville par contre avec guidon de VTC condamne la performance, et empêche même purement et simplement de prendre la forme, pour des raisons de biomécanique on ne peut plus progresser et on se retrouve à n'avancer que 2 fois mois vite... à 15km/h de moyenne au lieu de 30. Cela est important, on voit trop de gens condamner leur potentialité à devenir cycliste en enfourchant des vélos type VTC ou vélo de ville, mais il faut dire que le vélo "randonneur" qui est de position type course, mais avec éclairage et sacoches n'est plus proposé en vente, sauf dans la gamme luxe.
- le vélo couché et le tricycle caréné, qui éventuellement peu devenir fitnesscar (voiture à régulation d'effort hybride électromusculaire) avec le réseau routier adapté et l'obstacle de la pollution des voitures diesels résolus permettrait cette fois avec plus de confort des vitesses moyenne de 30 devraient à tout le monde même en tissu urbain, c'est à dire mieux que la voiture le fait actuellement.
- Des autoroutes recyclées, support de trains, avec du ferroutage massif, et des bandes prévues pour les véhicules lents mais économiques, et non pas des voies de circulation qui poussent les gens à posséder des engins qui pour être aptes à prendre l'autoroute sont monstrueux ailleurs.
J'imagine que ces autoroutes pourraient rentabiliser des "voitures train". On est lent et économique seul, mais rapide et économique en groupe!
Ces voitures trains seraient en fait les voitures qui toutes seules n'exigent que 30wh/km sur route mais ne peuvent rarement atteindre 75km/h, sur autoroute elles se mettraient sur des rails, et s'attacheraient en convoi tout en mettant l'énergie en commun, et allant alors 2 fois plus vite avec la même puissances elle diviseraient la consommation par deux.
Le convoi roulerait aux alentour de 140km/h mais ralentirait sur 2km environ à 60km/h au passages devant les sorties, espacés de 20km environ, pour libérer ou reprendre d'autres voitures.
On pourrait entrer et descendre de l'autoroute plus souvent, voir en profiter pour des petits trajets si on en est proche, simplement on rejoindrait en roulant seul la zone d'intégration des trains de voitures si on va loin.
la voiture qui intègre un convoi se positionne, s'attache, se branche (au réseau électrique), replie ses roues à pneu et descend ses roues à rails (seule une voiture sur 2 descend ses roues, une voiture sur deux serait portée par les autres, pour réduire les point de contacts)
L'ensemble voiture train est branché sur le réseau électrique de l'autoroute et ainsi toutes les voitures se rechargent en roulant, le péage payant ce service, et la voiture de tête joue le rôle de pilote, celui ci étant commandé par l'infrastructure.
Si la voiture de tête sort, la voiture suivante prend la tête.
Ainsi, en louant la voiture "nationale" (le petit oeuf biplace) on pourrait s'attacher à 2 ou 3 (ce qui fait un 4 et 6 places), ou dans le cas de l'autoroute à 20 ou 30, ce qui fait un train.
un autre aspect de la voiture de ce type serait la communication: afin de ne pas aboutir aux rapports humains dégradants, la voiture disposerait d'un dispositif de communication radio à bande latérale unique tous sur la même fréquence (émission radio sans porteuse, de sorte que les signaux reçus par les récepteurs peuvent se superposer avec battement sur la porteuse faites par le récepteur, et si on est ensemble un groupe de voiture et que l'on puisse se parler en entendant plus fort celui qui est proche).
etc... à suivre, ce texte est en cours de tapage.
Ça c'est un sujet qui a toujours bien alimenté les revues pour faire rêver.
à l'an 2000 les voitures devaient voler, être sur coussin d'air, ou aller à 500km/h, ou encore, à l'an 2000, les voitures devaient consommer à peine 3 litre au cent. On imaginait aussi un train sous vide qui pouvait atteindre 20000km/h et relier Los Angeles à New-York en moins de 2h.
Quand aux avions, ils devaient, à une époque, quitter l'atmosphère et quasiment se satelliser.
Nous avons eu aussi beaucoup d'espoir sur les trains à lévitation magnétique, qui éviteraient les nuisances en zone densement peuplée.
Mais nous avons curieusement très peu évolué: coté transports collectif on a bien des trains rapides, mais nous avons perdus les lignes secondaires, et prendre ces trains rapides est contraignant: on n'y va pas avec son âne en laisse ou son vélo à la main.
Nous n'avons fait que de rendre confortable à l'excès les voitures, au point même d'en dégrader le confort (ça gêne pour gérer la conduite ailleurs que sur autoroute). Nous en avons même dégradé le fonctionnement: ils sont moins économiques car plus lourds, et on s'est autorisé de polluer encore plus (carburation déficiente des diesels récents) pour consommer moins, mais en carburant moins propre, et nous souffrons plus que jamais de la pollution de l'air.
Même le vélo n'a pas fait vraiment de progrès, il est resté à peu près en l'état de 1980. l'évolution fait la différence en compétition (quelques petits pourcent), mais cela ne change pas la vie quotidienne (par contre il y a du progrès coté pneus, ils crèvent moins)
Le vélo couché qui apporte réellement de la performance reste marginal, et parfois moins facile à utiliser à cause du contexte routier (plus exposé à la pollution, plus sensible aux routes défoncées), et il faut réapprendre à faire du vélo.
Mon constat personnel, c'est que le vélo couché, plus bas sur la route, est très vulnérable à la pollution qui reste coincé contre le talus, le muret ou la rambarde de sécurité. Ce phénomène de coincement des gaz d'échappement est amplifié quand le pot des voitures crache contre le bord de la route (quand il est à droite en France).
Bref, tout cela est bien mal géré et la crise va nous rappeler à l'ordre.
VERS QUOI DEVRIONS NOUS TENDRE ALORS?
La question est de savoir: si on est resté riche ou si on est pauvre.
Si on est resté riche, nous aurons les moyens de nous équiper, mais en supposant que nous éviterions les "conneries":
- Des voitures plus économes, réellement, mais carrément moins rapides, car aller vite en voiture c'est gaspiller de l'énergie à aller bouchonner plus loin, rien ne sert d'aller plus vite que 75km/h. De telles voitures, basses et très profilées pourraient n'exiger que l'équivalent de 1 litre de carburant au cent, ou encore, 30wh/km, pour deux places.
Tout devrait être pensé pour que la consommation maximale d'énergie primaire dans les transports correspond à un chiffre qui reste du même ordre de grandeur que ce qu'exigerait le métabolisme d'une population qui se déplacerait à pieds sur des distances que peut parcourir en une journée entière de marche: soit 600wh
Une consommation de l'ordre de 1 à 1.5kwh pourrait être considérée comme le même ordre de grandeur: une limite, un quotas pourrait être fixé à 1500wh/jour
Toutes énergies confondues, nous consommons, en occident, 50 fois le métabolisme, pas loin de 6000 watts moyens. Le maximum tolérable pour TOUT, l'énergie primaire que nous prélevons sur notre environnement, devrait n'être que de 1200 watts environ. Un tel besoin d'énergie primaire correspond à ce que nous consommons actuellement, à 2 milliards sans partager pour les autres qui sont 6 milliards.
Le maximum tolérable devrait être de l'ordre de 10 fois le métabolisme, si on arrive à obtenir ce 10 fois au moyen d'énergie renouvelables, et cela on peut, techniquement le faire. Je renvoi à la rubrique sur l'énergie.
Dans un tel contexte, les transports devraient êtres soit économiques et individuels, donc pas beaucoup plus rapide que le vélo, le vélo représentant le moyen de transport le plus rentable. Soit ils devraient être collectif, ce qui veut dire des grands travaux pour construire toute l'infrastructure qui les supporte, les trains en particulier: la restauration de toutes les petites gares et des petites lignes de train, la construction de réseaux de trains légers de type CYBERTRAN fonctionnant comme les ascenseurs dans les immeubles, mais horizontalement pour relier les hameaux isolés aux grandes lignes.
Les trains devraient de plus accepter les encombrants, qui peuvent être des gans avec leur vélo chargés de sacoches, ou des piétons avec un âne en laisse, ce qui assure la possibilité de porter des gros chargements sans louer un camion, d'un chez soi à un chez quelqu'un d'autre.
Les voitures devraient être de plus en plus louée si besoin, ne plus être d'usage quotidien. Elles pourraient être hybride, mais électrique surtout, et certains modèles pourraient être entre le vélo et la voiture.
Elles seraient ainsi associés au service public, comme des moyens de jonctions des derniers kilomètres dans le cadre quotidien, avec un confort meilleur que le vélo sous la pluie et sur des kilomètres pour joindre une gare.
- Des vélos plus performants et plus confortables: le vélo de courses équipés de quoi les rendre utilitaire (en fait le vélo randonneur) est déjà efficace, en fait il n'est que 15% moins rapide qu'un vélo de course car en ce domaine, la grande différence ce n'est pas du vélo que ça vient, mais de l'état d'entraînement.
Un vélo de ville par contre avec guidon de VTC condamne la performance, et empêche même purement et simplement de prendre la forme, pour des raisons de biomécanique on ne peut plus progresser et on se retrouve à n'avancer que 2 fois mois vite... à 15km/h de moyenne au lieu de 30. Cela est important, on voit trop de gens condamner leur potentialité à devenir cycliste en enfourchant des vélos type VTC ou vélo de ville, mais il faut dire que le vélo "randonneur" qui est de position type course, mais avec éclairage et sacoches n'est plus proposé en vente, sauf dans la gamme luxe.
- le vélo couché et le tricycle caréné, qui éventuellement peu devenir fitnesscar (voiture à régulation d'effort hybride électromusculaire) avec le réseau routier adapté et l'obstacle de la pollution des voitures diesels résolus permettrait cette fois avec plus de confort des vitesses moyenne de 30 devraient à tout le monde même en tissu urbain, c'est à dire mieux que la voiture le fait actuellement.
- Des autoroutes recyclées, support de trains, avec du ferroutage massif, et des bandes prévues pour les véhicules lents mais économiques, et non pas des voies de circulation qui poussent les gens à posséder des engins qui pour être aptes à prendre l'autoroute sont monstrueux ailleurs.
J'imagine que ces autoroutes pourraient rentabiliser des "voitures train". On est lent et économique seul, mais rapide et économique en groupe!
Ces voitures trains seraient en fait les voitures qui toutes seules n'exigent que 30wh/km sur route mais ne peuvent rarement atteindre 75km/h, sur autoroute elles se mettraient sur des rails, et s'attacheraient en convoi tout en mettant l'énergie en commun, et allant alors 2 fois plus vite avec la même puissances elle diviseraient la consommation par deux.
Le convoi roulerait aux alentour de 140km/h mais ralentirait sur 2km environ à 60km/h au passages devant les sorties, espacés de 20km environ, pour libérer ou reprendre d'autres voitures.
On pourrait entrer et descendre de l'autoroute plus souvent, voir en profiter pour des petits trajets si on en est proche, simplement on rejoindrait en roulant seul la zone d'intégration des trains de voitures si on va loin.
la voiture qui intègre un convoi se positionne, s'attache, se branche (au réseau électrique), replie ses roues à pneu et descend ses roues à rails (seule une voiture sur 2 descend ses roues, une voiture sur deux serait portée par les autres, pour réduire les point de contacts)
L'ensemble voiture train est branché sur le réseau électrique de l'autoroute et ainsi toutes les voitures se rechargent en roulant, le péage payant ce service, et la voiture de tête joue le rôle de pilote, celui ci étant commandé par l'infrastructure.
Si la voiture de tête sort, la voiture suivante prend la tête.
Ainsi, en louant la voiture "nationale" (le petit oeuf biplace) on pourrait s'attacher à 2 ou 3 (ce qui fait un 4 et 6 places), ou dans le cas de l'autoroute à 20 ou 30, ce qui fait un train.
un autre aspect de la voiture de ce type serait la communication: afin de ne pas aboutir aux rapports humains dégradants, la voiture disposerait d'un dispositif de communication radio à bande latérale unique tous sur la même fréquence (émission radio sans porteuse, de sorte que les signaux reçus par les récepteurs peuvent se superposer avec battement sur la porteuse faites par le récepteur, et si on est ensemble un groupe de voiture et que l'on puisse se parler en entendant plus fort celui qui est proche).
etc... à suivre, ce texte est en cours de tapage.