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le réseau routier humain?

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1le réseau routier humain? Empty le réseau routier humain? Sam 29 Nov - 1:47

Invité


Invité

LE RÉSEAU ROUTIER HUMAIN
Puisque la route est un endroit de passage, c'est aussi un endroit de rencontre, de communication, de commerce et de tout échange humain. Un réseau routier humain attire donc vers lui les habitants qui profitent des opportunités de la route: près de celle-ci ils ont en lien avec la société. On s'approche de la route pour rencontrer des gens, et on la suit pour en rencontrer d'autres qui sont plus loin. Le réseau de circulation draine la société où il s'étend.
Ce fut effectivement cette organisation qui modela nos paysages: tout l'habitat traditionnel est en effet tourné vers la route. La route apportait le contact entre les habitants, nous voyons encore des bancs tournés vers le route.
Mais actuellement quelque chose ne va pas: la route fait fuir les habitants, les maisons confortables ne sont plus que celles qui lui tournent le dos ou s'en écartent, et pourtant, la route sert encore au transport des habitants. Le réseau nécrose ce qu'il traverse en n'irriguant que les centres urbains: c'est comme si il repoussait la vie. Si nous utilisons tous la route et que nous ne pouvons plus la supporter, il y a un gros problème: celui d'avoir besoin d'une autoroute tout en craignant d'en voir une se construire devant chez nous. Cela vient de la voiture devenu trop nombreuse, trop rapide, trop polluante et qui fait des routes non plus seulement un axe de communication vers lequel on se rapproche, mais surtout axe de nuisance à utiliser, ou sinon à fuir. C'est ainsi que nous obtenons une société qui se lie par points éloignés et qui se fuit elle même (fuite en avant et allongement des distances sociales).

C'est l'ère des campagnes dortoir, des ruées vers les montagne ou la mer, et des énormes migrations quotidiennes de citadins vivant à des dizaines de km de leur lieux de travail, dans une campagne qu'il ne connaissent même pas puisqu'elle ne présente pas assez d'intérêt pour être lieux de vacance. Vous voyez, quelque chose ne vas pas.

Avons nous oublié que la fonction première d'un réseau est de socialiser? Or, nous en en arrivons même à ignorer les villages, les villes, par le jeu des dérivations imposées par un minimum de qualité de vie à respecter. On va de plus en plus loin au nez et à la farce de ceux devant chez qui nous passons, chercher à l'autre bout du monde des reliques de paysages qui étaient l'équivalent de ce que nous avons détruit près de chez nous...

les autoroutes justement sont l'aboutissement de cette logique. La conception des voitures tend à impulser une autoroutisation du réseau, le rendant ainsi hostile au voisinage du moment qu'il permet à plus de voiture de passer plus facilement et plus vite en interdisant justement la présence de poules, d'enfant en liberté et de tout "truc qui gêne" donc de riverain pouvant mettre le pied sur la route. Une autoroute en effet circule entre deux clôtures et est une frontière.

CELA VIENT DU MOYEN DE TRANSPORT!

Imaginons nous en vélo à la place de la voiture: la particularité est que l'on peut se parler tout en roulant. Nous roulons vite de sorte que on s'isole du voisinage de la route, mais les nuisances du vélo étant faibles, on provoque moins de fuite en avant, il reste facile de s'arrêter où l'on veut en vélo sans provoquer un carambolage. De plus, si l'on rencontre des cyclistes roulant comme nous, nous nous agglutinons, et entamons une discussion, d'où cette tendance à rouler de front que les automobilistes se pressent de condamner si ils partagent avec nous la route. La différence est cependant qu'en chemin, nous rencontrons des autres humains, dialoguons et lions des liens SUR LA ROUTE.

À l'époque des chevaux et des charrettes, un piéton pouvait interpeller, voir dialoguer avec un passant, chose devenu impossible: essayez donc de parler à un automobiliste! Une expression "il a du rencontrer une charrette" désigne un humain qui est en retard simplement par ce qu'il a discuté en chemin. Une antithèse de ce qui se passe aujourd'hui sauf peut être en cas de voyages à pieds dans des sentiers de randonnée.
La vitesse d'un vélo aussi peu être suffisante pour créer un isolement entre piéton et cycliste.
Le phénomène de réseau court circuitant les communications sociales ordinaires en favorisant les liens éloignés existe d'une certaine façon avec Internet et les multimédia.
Je vous invite à constater vous même que les membres de votre famille qui au lieu d'avoir seulement le téléphone et éventuellement un compte internet réduit à la seule possibilité d'envoyer et recevoir des mails en texte seulement, ont l'ADSL assortis à des divertissements multimédia, d'une multitude de compte internet, sont souvent injoignables... Ils téléchargent des films tout en recevant des milliers de mail du monde entier sur des dizaines de comptes e-mail envahis de publicités, la vitesse d'échange devient trop importante pour que toute cette machinerie s'arrête à écouter un petit textes ou une petite voie isolée, celle de votre ami... Les internautes surveillent plutôt des forums que leur boite au lettre remplie par une estafette jaune, et emportés par ce flux d'information ils ne répondent plus au courrier tout comme votre voisin est emporté par sa voiture et ne passe donc plus chez vous, mais juste devant chez vous et à grande vitesse. C'est le phénomène de concentration vers des grands centres au dépend de la proximité quelques soit pour l'information ou pour les véhicules. Le problème de fond est peut être dans l'organisation de notre psychisme dont internet devient le miroir. Nous reproduisons alors dans nos réseaux notre "idée"...

REDÉCOUVRIR UN RÉSEAU HUMAIN?
Ce serait un réseau destiné à la propulsion musculaire simple, même pas des supers vélos qui vont vite, simplement des marcheurs et des vélos lents. Ce pourrait être aussi des pistes destinés au transport de marchandise à cheval, si cette solution était employé pour finir le voyage des colis arrivés par le train...



______________
LE CONSTAT
Le réseau routier investit par la voiture est inhumain...
Le réseau routier à échelle humaine rend agressives les voiture du fait de l'inadaptation des voitures taillées pour l'autoroute (prévues même pour transgresser les vitesse autoroutières), il y a alors une prédation exercé par les automobilistes, en bruit et en espace, sur les enfants en liberté, les poules, le bruissement de la nature ou le brouhaha des voix...
Sinon, aménagé pour résoudre ces problèmes, il est totalement inhumain: les autoroutes justement. La conception des voitures tend à impulser une autoroutisation du réseau, le rendant ainsi hostile au voisinage du moment qu'il permet à plus de voiture de passer plus facilement et plus vite en interdisant justement la présence de poules, d'enfant en liberté et de tout "truc qui gêne".
Comme les voitures sont les globules qui irriguent une civilisation, on ne peut accepter que les veines de cet organisme nécrosent leur environs.
Là où les gens passent sont les relations humaines, la voiture provoque le contraire liant des relations point par point à l'extrémité des trajets, mais bloquant les opportunité de communications à longueur de trajet et cela pour différentes raisons: l'isolement et l'inertie de la vitesse (l'inertie vitesse peut aussi concerner le cycliste rapide): ainsi quand nous sommes automobilistes, nous ne connaissons pas les gens qui vivent au bord de notre route, même si c'est des voisins placés à quelques centaines de mètre. Nous avons aussi peu d'occasion de faire connaissance en chemin d'une personne. La socialisation ne se fait donc plus par la route, elle fuit même la route.
Un réseau routier difficile avec des passages à sens unique, pour un pont par exemple, permet parfois un "maximum" de communication entre deux automobiliste: un geste de courtoisie pour décider qui s'engage et qui attend, un sourire et un clignement de phare. C'est tout ce qui nous reste d'humain sur le réseau routier quand nous sommes en voiture.
Imaginons nous en vélo à la place de la voiture. Nous roulons vite de sorte que on s'isole du voisinage de la route, mais les nuisances du vélo étant faible, on provoque moins de fuite en avant, il reste tout de même bien plus facile de s'arrêter où l'on veut en vélo qu'en voiture sans provoquer un carambolage. De plus, si l'on rencontre des cyclistes roulant comme nous, nous nous agglutinons, et entamons une discussion, d'où cette tendance à rouler de front que les automobilistes se pressent de condamner. En chemin, nous rencontrons des autres humains, dialoguons et lions des liens SUR LA ROUTE, alors qu'en voiture, tout autre humain, qu'il soit en voiture lui aussi, à pieds ou à vélo ou sur son âne est un gêneur.


version précédente.

Le réseau routier humain

Puisque la route est un endroit de passage, c'est aussi un endroit de rencontre, de communication, de commerce et de tout échange humain. Un réseau routier humain attire donc vers lui les habitants qui profitent des opportunités de la route: près de celle-ci ils ont en lien avec la société. On s'approche de la route pour rencontrer des gens, et on la suit pour en rencontrer d'autres qui sont plus loin. Le réseau de circulation draine la société où il s'étend.
Ce fut effectivement cette organisation qui modela nos paysages: tout l'habitat traditionnel est en effet tourné vers la route. La route apportait le contact entre les habitants, nous voyons encore des bancs tournés vers le route.
Mais actuellement quelque chose ne va pas: la route fait fuir les habitants, les maisons confortables ne sont plus que celles qui lui tournent le dos ou s'en écartent, et pourtant, la route sert encore au transport des habitants. Le réseau nécrose ce qu'il traverse en n'irriguant que les centres urbains: c'est comme si il repoussait la vie. Si nous utilisons tous la route et que nous ne pouvons plus la supporter, il y a un gros problème: celui d'avoir besoin d'une autoroute tout en craignant d'en voir une se construire devant chez nous. Cela vient de la voiture devenu trop nombreuse, trop rapide, trop polluante et qui fait des routes non plus seulement un axe de communication vers lequel on se rapproche, mais surtout axe de nuisance à utiliser, ou sinon à fuir. C'est ainsi que nous obtenons une société qui se lie par points éloignés et qui se fuit elle même (fuite en avant et allongement des distances sociales).
C'est l'ère des campagnes dortoir, des ruées vers les montagne ou la mer, et des énormes migrations quotidiennes de citadins vivant à des dizaines de km de leur lieux de travail, dans une campagne qu'il ne connaissent même pas puisqu'elle ne présente pas assez d'intérêt pour être lieux de vacance. Vous voyez, quelque chose ne vas pas.
Avons nous oublié que la fonction première d'un réseau est de socialiser? Or, nous en en arrivons même à ignorer les villages, les villes, par le jeu des dérivations imposées par un minimum de qualité de vie à respecter. On va de plus en plus loin au nez et à la farce de ceux devant chez qui nous passons, chercher à l'autre bout du monde des reliques de paysages qui étaient l'équivalent de ce que nous avons détruit près de chez nous...
les autoroutes justement sont l'aboutissement de cette logique. La conception des voitures tend à impulser une autoroutisation du réseau, le rendant ainsi hostile au voisinage du moment qu'il permet à plus de voiture de passer plus facilement et plus vite en interdisant justement la présence de poules, d'enfant en liberté et de tout "truc qui gêne" donc de riverain pouvant mettre le pied sur la route. Une autoroute en effet circule entre deux clotures et est une frontière.

Cela vient du moyen de transport!

Imaginons nous en vélo à la place de la voiture: la particularité est que l'on peut se parler tout en roulant. Nous roulons vite de sorte que on s'isole du voisinage de la route, mais les nuisances du vélo étant faibles, on provoque moins de fuite en avant, il reste facile de s'arrêter où l'on veut en vélo sans provoquer un carambolage. De plus, si l'on rencontre des cyclistes roulant comme nous, nous nous agglutinons, et entamons une discussion, d'où cette tendance à rouler de front que les automobilistes se pressent de condamner si ils partagent avec nous la route. La différence est cependant qu'en chemin, nous rencontrons des autres humains, dialoguons et lions des liens SUR LA ROUTE.
À l'époque des chevaux et des charrettes, un piéton pouvait interpeller, voir dialoguer avec un passant, chose impossible: essayez donc de parler à un automobiliste! Une expression "il a du rencontrer une charrette" désigne un humain qui est en retard simplement par ce qu'il a discutté en chemin. Une antithèse de ce qui se passe aujourd'ui sauf peut être en cas de voyages à pieds dans des sentiers de randonnée.
La vitesse d'un vélo aussi peu être suffisante pour créer un isolement entre piéton et cycliste.

Le phénomène de réseau court cicuitant les communications sociales ordinaires en favorisant les liens éloignés existe d'une certaine façon avec Internet et les multimédia.
Je vous invite à constater vous même que les membres de votre famille qui au lieu d'avoir le téléphone et éventuellement un compte internet réduit, ont l'ADSL assortis à des divertissements multimédia, d'une multitude de compte internet, sont moins joignables... Ils téléchargent des films tout en recevant des milliers de mail du monde entier sur des dizaines de comptes e-mail... Ils surveillent plutôt des forums que leur boite au lettre remplie par une estafette jaune, et emportés par ce flux d'information ils ne répondent plus au courrier tout comme votre voisin est emporté par sa voiture et ne passe donc plus chez vous, mais juste devant chez vous et à grande vitesse. C'est le phénomène de concentration vers des grands centres au dépend de la proximité quelques soit pour l'information ou pour les véhicules. Le problème de fond est peut être dans l'organisation de notre psychisme. Nous reproduisons alors dans nos réseau notre "idée"...

Redécouvrir un réseau humain?
Ce serait un réseau destiné à la propulsion musculaire simple, même pas des supers vélos qui vont vite, simplement des marcheurs et des vélos lents. Ce pourrait être aussi des pistes destinés au transport de marchandise à cheval, si cette solution était employé pour finir le voyage des colis arrivés par le train...

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______________

Le constat
Le réseau routier investit par la voiture est inhumain...
Le réseau routier à échelle humaine rend agressives les voiture du fait de l'inadaptation des voitures taillées pour l'autoroute (prévues même pour transgresser les vitesse autoroutières), il y a alors une prédation exercé par les automobilistes, en bruit et en espace, sur les enfants en liberté, les poules, le bruissement de la nature ou le brouhaha des voix...
Sinon, aménagé pour résoudre ces problèmes, il est totalement inhumain: les autoroutes justement. La conception des voitures tend à impulser une autoroutisation du réseau, le rendant ainsi hostile au voisinage du moment qu'il permet à plus de voiture de passer plus facilement et plus vite en interdisant justement la présence de poules, d'enfant en liberté et de tout "truc qui gêne".
Comme les voitures sont les globules qui irriguent une civilisation, on ne peut accepter que les veines de cet organisme nécrosent leur environs. là ou les gens passent sont les relations humaines, la voiture provoque le contraire liant des relations point par point à l'extrémité des trajets, mais bloquant les opportunité de communications à longueur de trajet: ainsi, on ne connaît rien des gens qui vivent au bord de notre route, même des voisins placés à quelques centaines de mètre. Nous avons aussi peu d'occasion de faire connaissance en chemin d'une personne. La socialisation ne se fait donc plus par la route, elle fuit même la route.
Un réseau routier difficile avec des passages à sens unique, pour un pont par exemple, permet parfois un "maximum" de communication entre deux automobiliste: un geste de courtoisie pour décider qui s'engage et qui attend, un sourire et un clignement de phare. C'est tout ce qui nous reste d'humain sur le réseau routier quand nous sommes en voiture.
Imaginons nous en vélo à la place de la voiture. Nous roulons vite de sorte que on s'isole du voisinage de la route, mais les nuisances du vélo étant faible, on provoque moins de fuite en avant, il reste facile de s'arrêter où l'on veut en vélo sans provoquer un carambolage. De plus, si l'on rencontre des cyclistes roulant comme nous, nous nous agglutinons, et entamons une discussion, d'où cette tendance à rouler de front que les automobilistes se pressent de condamner. La différence est cependant qu'en chemin, nous rencontrons des autres humains, dialoguons et lions des liens SUR LA ROUTE.

3le réseau routier humain? Empty Re: le réseau routier humain? Mar 23 Déc - 13:34

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lien:

http://voiescyclables.free.fr/

en 2008, un quart des voies cyclables prévus en 1998 à été fait.
un schéma national de véloroutes et de voies vertes avaient été adopté le 15 décembre 1998, prévoyant la création de 7000 à 9000 km de voies réservés aux vélos en France.
10 ans après le quart seulement sont construits.

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