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Restriction de l'énergie primaire: 1200 watts/habitant

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Invité


Invité

Puisque que nous allons vers un futur où l'énergie devra être tiré de notre environnement, qu'on utilisera de l'énergie du vent de l'air ou de l'eau, il nous faut comprendre que cette énergie sert à la vie, non pas seulement directement.
Voici des exemples.
- les vents servent aux échanges thermiques, au transport de l'eau en état de vapeur ou nuage ou pluie.
- Les courant marin servent d'échangeur de chaleur et de transport massif de nourriture et de ressource.
- Le soleil sert à la photosynthèse.
- Les fleuves "jardinent" de la biodiversité, une vallée fluviale est un axe de vie, l'équivalent d'une ville non pas pour les humains, mais pour la vie, aussi stratégique pour la vie que le semble pour nous un grand axe de communication et nos villes.

On ne peut donc pas "tirer" beaucoup plus d'énergie sur tous ces processus: c'est de l'énergie au service des fonction vitales de Gaïa que l'on retrancherait.
les éoliennes, le solaire, les hydroliennes seraient des éléments perturbateurs si ils étaient utilisé à l'excès.

Cela implique que nous devrions limiter nos besoins d'énergie primaire en quelque chose de comparable avec l'énergie que notre métabolisme consomme.
pour fixer les idées, nous en somme à 50 fois notre métabolisme environ dans un pays Européen.
Nous devrions descendre à 10 fois le métabolisme.
c'est à dire que nous ne devrions pas prélever, par personne, plus qu'une moyenne de 25000kcal/jour ou bien 100kj environ ou bien 30kwh soit 1200 watts moyens (voilà pour l'ordre de grandeur).

Cela implique un régime plutôt végétarien, de revoir les transports et les travaux de sorte que leur ponction d'énergie globale construction compté soit celle de la marche à pieds, et de structurer notre mode de vie pour que les distances au quotidien soit possibles à pieds.

la technique nous donnerait cependant la possibilité de le faire cette distance plus rapidement, de disposer de plus de temps pour... les loisirs ou la recherche.
la pulsion de curiosité "recherche" est importante: le but ultime de la vie est la découverte du cosmos, de la physique et autres, et celui de la conscience encore plus ultime: dépasser tout cela pour acquérir la sagesse.
Ces deux conquêtes ne peuvent se faire que si on ne souffre pas au point de nous battre, si on n'a pas à travailler dur sans contrôle de notre vie avec un travail qu'on aime pas, d'être esclave d'un système ou d'un conditionnement...
Nous devons donc avoir un certain confort pour cette raison, avec un niveau de conscience suffisant pour ne pas dégénérer: ce qui est arrivé est qu'on a eu du confort trop rapidement avec la facilité d'exploitation du pétrole... et que ça a justement dégénéré. au lieu d'avancer en science et connaissance, nous avons consommé surtout et perverti nos découvertes.

maintenant, tout notre acquis technique peut être récupéré pour vivre mieux, sans pour autant dépenser autant. Il suffit de fixer les quotas d'énergie primaire de quelque forme que ce soit à une valeur de 1200 watts par habitant, pour PASSER LA CRISE ÉCOLOGIQUE.
ce qui coince bien sur c'est pour le moment les lois du marché et les logiques financières. mais "le mur" sera autrement plus... dur: au lieu de nous même c'est la nature, les limites de la planète qui nous l'imposerons.

au delà de la crise écologique, se profile l'espoir de disposer d'abondante source d'énergie sans nuisance majeure: la conversion matière énergie et peut être, la découverte du passage dans un autre versant d'univers, mais il nous faut être une civilisation avancée pour avoir la science qui le permettent, et ce n'est pas en consommant la planète comme nous le faisons actuellement que nous pourrons y accéder, on sera bien trop en effet occuper à survivre et à nous battre...

péré alain



la vie dans un fleuve n'est pas visible au premier coup d'oeil car la plus grosse partie se trouve sous les galets. Je m'intéresse à la pêche à la truite et pour les pêcher à la mouche il faut connaître un peu comment ça marche une rivière et quelles sortes d'insectes les poissons mangent.

Ce qui se passe c'est que les insectes pondent leurs oeufs dans la rivière et leur progéniture passe le début de sa vie sous les galets, à l'état de larves.

Un mystère qui a été résolu par la science c'est de comprendre comment les insectes et leurs larves remontaient le courant... C'est simple, les femelles ont l'instinct de remonter le courant pour déposer leurs oeufs.

Sans tout ce manège microscopique, qui est la base de la pyramide alimentaire des rivières, les poissons meurent de faim.

La pollution ne tue pas que les poissons. Les herbicides et les insecticides qui ruisselent font leurs dégâts au fond des rivières, silencieusement. La pollution tue la chaîne alimentaire au sommet de laquelle est le poisson.

L'influence des barrages hydrauliques sur la nature du fleuve peut aussi être désastreuse.

Il arrive que du plancton d'eau douce se développe dans les mares des zones marécageuses. Ce plancton ne se trouve pas dans les rivières et c'est la seule nourriture des truites à l'état de petit alevin. Le plancton se déverse dans les rivières à la faveur des crues régulières d'un fleuve "non maîtrisé". Lorsqu'on construit un barrage ou qu'on assêche un marais malheureusement, les crues sont maîtrisées et le plancton manque pour les bébés poissons.

Invité


Invité

à 120-140km en amont de lyon en suivant le fleuve, c'est la catastrophe coté galet.
la CNR, en effet, les laboure au buldozer chaque automne. le résultat c'est que ces gravières sont souvent des champs d'ambroisie en été, et que les berges n'hébergent plus que de la renouée du japon et de l'impatiente glandulifera; la végétation très riche du passé est remplacée par ces plantes pionnières qui ne retiennent pas du tout le terrain lors des crues hivernale et printanière, l'érosion est devenue très rapide, à chaque lâcher de barrage. mais l'intervention "à la rasette" empêche de nouvelles îles de se former, le lit "bascule" (s'emplit de galet en amont des seuils mais se creuse en aval des seuils), et l'eau monte donc plus pendant les crues (puisque la pente du lit est plus faible).
les saules et toute la végétation originelle déjà perturbée par la baisse de la nappe phréatique ne peut se renouveller à cause du passage des buldozer, mené par Fontaine BTP, nullement compétente en hydrologie qui n'excécute qu'une consigne simple "nettoyer" le fleuve. En fait tout est rasé.
ces photos...
(sur http://vieuxrhone.free.fr
par exemple ici
http://vieuxrhone.free.fr/photos.du.rhone.free.fr/2002/20021016_1447_jn25vsii91.jpg
témoignent d'un paysage disparu, pourtant ultérieur au barrage, mais antérieure à la systémisation de la rasette (ici, les saules visible en face on été rasés au buldozer en 2006, reste à la place un champs de renouée du japon, sur une berge laminée chaque année à coup de griffes géantes)

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