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efforts de locomotion musculaire et TEMPÉRATURE

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Invité


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efforts de locomotion musculaire et TEMPÉRATURE

j'ai déjà écris toute une page là dessus après avoir remarqué que les sédentaires dans une salle de musculation veulent 16° et les athlètes sortent les engins dehors, même si il neige et ne gardent que leur combine, pudeur oblige, faute de cache sexe décent.
http://fitnesscar.free.fr/gestion-temperature-echauffement.html
Le problème, si on se transpose dans des conditions de transport utilitaire, est de trouver un bon confort en hiver, comme en été.
En hiver, l'on peut dire que en fitnesscar, ce sera le chauffage (la fitnesscar est je le rappelle un tricycle couché avec possibilité de fournir un effort régulier, dosé sur la bonne intensité, avec stockage et utilisation différée de l'énergie pour concentrer celle ci sur les pentes)

pour l'endurance de base, un sportif faisant 80 à 110 watts, s'essoufflant vers 150 sera bien dans une salle à 17°, 20 avec ventilateur. C'est actuellement la condition la plus fréquente: les salles de sport sont chauffées, et ces personnes doivent s'habiller en hiver, c'est même le froid qui est un obstacle.
mais pour un autre extrême, le sportif de haut niveau s'entraînant à 300 watts, ayant une puissance maximale au seuil d'essouflement de 420 watt, sera bien à -6° sans ventilateur et 4° avec ventilateur. (torse nu bien sur avec juste gants et chaussettes en dessous de 0°, et un slip)
Pour un athlète moyen, simple pratiquant assidu de l'endurance au quotidien, il sera vers 200 watts en endurance, avec une PAM de 300, et trouvera son confort dans la zone des 0° à 8° suivant comme il règle son effort et le ventilateur.
Puisqu'un adepte de la propulsion hybride électromusculaire sera plus puissant en endurance que la moyenne, en fait assez proche de l'athlète de haut niveau (en raison de l'efficacité de l'entraînement en dosant l'effort dans vers 70% de réserve cardiaque), il sera, en hiver, chauffé dans son véhicule et n'aura besoin, par les plus grands froids que d'une tenue légère dans un véhicule à carrénage.
Il y a un certain savoir faire dans l'art de s'habiller, car il faut anticiper la dérive thermique, ne pas attendre d'avoir chaud.
L'effort calibré par la régulation du système hybride élecromuscualaire rend planifiable cette gestion thermique; on quitte les pulls par exemple à 4mn du départ.

En été...
le stress thermique nuit à l'entraînement en endurance, contrarie cet effort car une partie de notre organisme demande une demande une baisse du métabolisme et envoie un ordre inverse à celui qui correspondrait à l'adaptation recherchée: réduire la consommation d'oxygène.
J'insiste: on accepte trop facilement l'excès de chaleur car on se dit, c'est dans notre culture, que l'effort ça fait suer! Si ça ne fait pas trop suer, c'est bien plus efficace, plus bénéfique, dans le temps présent mais aussi pour plus tard.
Si on sue trop, on est mouillé, on est alors exposé à des chauds et froids plus marqués que si on gère sa température de sorte à ne pas suer à l'excès.



Il est bon sur certaines séances de sport de s'habituer à un stress thermique, mais cela doit rester occasionnel, comme on s'entraîne avant la compétition à la tolérance lactique. Dans un cadre utilitaire, cela arrive bien assez souvent, pas la peine d'aller souffrir inutilement pour "faire le dur".

Avec le changement climatique, depuis 1998 mais surtout 2002 (pas 2003, 2002), la structure verticale de l'atmosphère s'est probablement modifiée avec l'augmentation de CO2: le gradient de température lié à l'altitude diminue, ce qui fait que le réchauffement climatique est plus marqué en montagne qu'en bas, et avant que se déclenchent les mouvements de convection l'air chauffe plus dans la masse, du coup, le seuil d'instabilité qui provoque les nuages demande une humidité de l'air plus importante au sol. C'est ainsi le point de rosée augmente, et qu'il est alors plus difficile d'évacuer la chaleur lors des beaux jours: la différence ressentie est de l'ordre de 5° à l'effort: il fait plus moite: cela se mesure au thermomètre entouré d'un linge humide et placé au vent: nous avons maintenant en Avril mai, les points de rosée des canicules d'août 15 ans en arrière.
Ainsi, dans le cadre d'un effort de locomotion utilitaire, il serait souhaitable de tout faire à vélo: c'est ainsi qu'on a la meilleure ventilation.
Mais le grand déboisement des routes provoqués par la prévention routière a transformé les trajets en cure d'insolation, avec de plus le chauffage de l'asphalte, qui entraîne des température ressentie de près de 40° pour une banal 30° d'été, l'effort en vélo y devient éprouvant, on imagine pire encore cet inconfort si on est dans un petit véhicule hybride électrique musculaire à carénage.
Cet écrasement solaire peut pourtant être un atout: dans les périodes de fortes chaleur en effet, on n'a plus besoin de s'échauffer en pédalant, on se met à l'abri d'un toit solaire délivrant 150 watts environ, et que l'on monte sur son véhicule pour l'été (de quoi rouler à 30-35km/h sans pédaler), et on se laisse ainsi trainer par sa mini voiture électrique, donc en confort thermique (à l'ombre avec un peu d'air, sans effort), l'été, période de forte chaleur et d'activité extérieure, on a moins besoin de profiter des trajets pour se maintenir en forme. La fonction de transport pourrait être assurée par le soleil: recharge de la batterie à bloc de la fitnesscar quand elle est garée, recharge des batteries de rechange qu'on laisse à la maison si on ne désire pas trimbaler le panneau ou qu'on désire plus de puissance, et quasiment pas d'effort fournis quand il fait trop chaud pour que ça soit confortable. En jouant sur l'accumulation solaire on a bien plus que 150 watts disponibles en fait, on peut utiliser le moteur à fond tout le long du trajet.

Le soleil d'ailleurs devient bien plus brillant, ce qui a un coté intéressant pour l'énergie solaire, mais augmente le problème thermique.

en 2002, la mise en place quasi mondiale (en fait États unis plus Europe) de la lutte contre la pollution visible a brutalement augmenté en Europe et en Amérique le rayonnement solaire direct rendant celui ci plus brûlant.
référence, puisque ça été dit officiellement.
documentaire diffusé le 25 septembre 2007 22h25 heure de Paris sur Arté (l'obscurcissement planétaire):
Vous avez du remarquer que le soleil "pique plus", et pour cause, la quantité de lumière directe qui arrive au sol était diminuée par les fumées visible de 16%, et en Asie, pas encore filtrée, 30% ce qui annule une récolte de riz. Cette histoire et peu connue mais ça donnera un rebondissement inattendue à l'effet de serre, une serre dont on est en train de nettoyer les vitres. Le rapport avec le sport c'est que cela entraîne des conditions de pratique plus difficiles, mais comme la moyenne des gens baissent de VO2max par rapport à la sédentarité croissante, ils produisent moins de chaleur en bougeant et ils ne le sentent pas.
Quant aux particules des diesels, il ne s'agit pas des PM2.5 et PM10 qui sont visibles (cette quantité de particules tend à baisser), mais celles qui posent problème sont ignorées: elles sont transparentes et nanométrique, ce sont les PM0.25 et en dessous (nanométriques) et ne freinent plus la lumière.

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