- La mission scientifique Lahofex a fait chou blanc. En janvier 2009, une équipe germano-indienne avait embarqué sur le Polarstern, un navire de recherche de l'institut Alfred Wegener, pour mener une expérience de fertilisation de l'océan et de piégeage de CO2 dans l'Atlantique sud. Six tonnes de fer ont été déversées dans une zone de 300 km2 située près des côtes argentines, et l'impact sur le phytoplancton observé pendant 39 jours. Résultat : l'ajout de fer a stimulé la croissance de microalgues, dont la biomasse a doublé pendant les deux premières semaines, absorbant ainsi, par photosynthèse, du CO2. Mais la floraison a été stoppée en raison d'une consommation accrue par de petits crustacés, des copépodes. Si bien qu'une faible partie du carbone absorbé a rejoint le fond de l'océan. Une seconde tentative d'ensemencement est restée sans effet sur le phytoplancton, l'écosystème étant saturé en fer. Cet échec fragilise les partisans de la géo-ingénierie, désireux de forcer les mécanismes naturels de la planète pour contrer l'effet de serre. Au printemps 2008, une conférence internationale avait jugé que la fertilisation des océans à grande échelle n'était "pas justifiée".
Pierre Le Hir
- A San Francisco un scientifique John Latham cherche à renvoyer la chaleur du soleil dans l'espace au moyen de l'effet albedo produit par la canopée de strato cumulus marins artificiels.
Steven Solter cherche à atomiser l'eau de mer pour créer une couverture nuageuse. Il a mis au point un catamaran sans émission de carbone, sans voile, avec des rotors de 20 mètres de haut type flettner (à effet magnus comme notre turbovoile) Les cristaux de sel récupérés dans la mer augmenterait aussi la condensation des nuages.
- L'envoi de particules de soufre dans la stratosphère augmenterait les pluies acides et endommagerait la couche d'ozone. On remarque cependant un refroidissement global mesurable après l'éjection dans la stratosphère de particules de poussières d'éruptions volcaniques catastrophiques du type Pinatubo.
- L'ensemencement des océans en urée riche en azote permettrait au phytoplancton, des plantes microscopiques en suspension près de la surface de la mer, de se transformer en "forêt luxuriante" marine, absorbant les excès de carbone dans l'atmosphère. Par rapport à l'ensemencement en fer, l'azote serait efficace dans 80% des océans. Grave inconvénient, les poissons meurent s'il y a trop de phytoplancton. On devrait irriguer les zones océaniques désertiques.
Pierre Le Hir
- A San Francisco un scientifique John Latham cherche à renvoyer la chaleur du soleil dans l'espace au moyen de l'effet albedo produit par la canopée de strato cumulus marins artificiels.
Steven Solter cherche à atomiser l'eau de mer pour créer une couverture nuageuse. Il a mis au point un catamaran sans émission de carbone, sans voile, avec des rotors de 20 mètres de haut type flettner (à effet magnus comme notre turbovoile) Les cristaux de sel récupérés dans la mer augmenterait aussi la condensation des nuages.
- L'envoi de particules de soufre dans la stratosphère augmenterait les pluies acides et endommagerait la couche d'ozone. On remarque cependant un refroidissement global mesurable après l'éjection dans la stratosphère de particules de poussières d'éruptions volcaniques catastrophiques du type Pinatubo.
- L'ensemencement des océans en urée riche en azote permettrait au phytoplancton, des plantes microscopiques en suspension près de la surface de la mer, de se transformer en "forêt luxuriante" marine, absorbant les excès de carbone dans l'atmosphère. Par rapport à l'ensemencement en fer, l'azote serait efficace dans 80% des océans. Grave inconvénient, les poissons meurent s'il y a trop de phytoplancton. On devrait irriguer les zones océaniques désertiques.