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guerre écologique?

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1guerre écologique? Empty guerre écologique? Lun 13 Avr - 13:40

Invité


Invité

copié sur http://www.planete-attitude.fr/forum/topics/tous-partants-pour-un-effort
(il faut être membre pour y accéder, aussi colle je ça sur un espace lisible sans inscription


Demain, un effort de guerre

Le moment venu, un effort de guerre sera demandé, nous serons tous et malgré nous des éco-guerriers.

La grande mutation sera économiquement ruineuse puisque de l’ordre de grandeur de celui d’une guerre mondiale, les morts en moins, si les plus favorisés ne s’approprient pas les ultimes ressources alimentaires et énergétiques ainsi qu’ils le font présentement, acceptent enfin de partager avec les plus démunis, de recevoir les éco-réfugiés autrement qu’avec les armes.

Il s’agira de la première guerre écologique mondiale, la der des ders aussi car s’agissant d’une cause globale et non d’affrontements territoriaux ou religieux, il n’y aura pas d’armistice entre nous et nous. Et puis, comme l’avènement relèvera de l’ultime minute, au bord du gouffre, nous n’aurons plus qu’une seule chance, la dernière.

Le mode de guerre devrait revêtir une seule stratégie : celle de mettre un point final à la consommation, à l’épuisement des ressources et à l’érosion de la biodiversité. Une loi martiale sera mise en place, comme on le fait aussi suite à une catastrophe naturelle. Un long couvre-feu écologique sera proclamé et des casques verts seront chargés d’assurer la paix écologique et de veiller au maintien de la biosécurité là où l’observation des règles de la nouvelle « écocratie » consensuelle ne sera pas radicale.

En fait, nous sommes déjà rompus à l’exercice, ne serait-ce que par les dernières méga catastrophes qui, rien que pour la période de 1994 à 2004, avaient touché 2,8 milliards de personnes et causé la mort de 796 408 personnes, dont exactement 226 408 par le tsunami de décembre 2004 dans le Sud-est asiatique, et des pertes économiques estimées à 849 milliards de dollars.

Pour apprendre à partager ou soutenir le pan entier de l’humanité exposé au dénuement, à la famine et à la désertification associés, soit un milliard de terriens concernés par la plus grande détresse, il conviendra de ne plus en appeler à la fatalité et à une aide internationale secouriste à la petite semaine, mais de reconnaître enfin et une bonne fois pour toutes notre totale responsabilité. Il s’agit là d’une ardoise qui est la notre et de la payer. La dette extérieure dont on affuble le tiers monde est notre honte. L’un des objectifs de la nouvelle doctrine « écocratique » sera aussi une remise à niveau mondiale des disparités humaines et économiques, opérée par un changement de repères et de valeurs. Nous en avons les moyens et nous le savons parfaitement, non seulement quand nous spéculons sur les produits alimentaires et énergétiques de première nécessité, quand nous surconsommons en exhibant nos frivolités au nez de la misère, quand nos obèses se lamentent de ne pouvoir perdre du poids et que des consommateurs viandards au profil anormal de lipides sanguins sont foudroyés par les maladies coronariennes entre les rayons boucherie et charcuterie des centres commerciaux. Il faudra déjà réduire la taille des caddies et concevoir la pente fatale non pas vers l’intérieur, mais vers la sortie !

Outre notre train de vie éhonté, qui entre parenthèses ne semble pas faire notre bonheur à en juger par le taux record d’absorption d’anxiolytiques, tous les évènements mis en évidence lors de la crise financière pandémique qui s’est déclarée en 2008 ont attesté de la gabegie gigantesque que nous ne pouvons plus accréditer : parachutes dorés cyniquement offerts à des capitaines d’entreprises en déconfitures, à la barbe des hordes de licenciés et tandis que l’on opère une chasse à l’homme des sans-papiers ; déboires des subprimes ; milliers de milliards pour soutenir mille et un « banksters » plus véreux les uns que les autres ; innombrables délits boursiers au cœur de la crise ; hold-up du siècle de 50 milliards de dollars du malfrat d’affaires américain Bernard Madoff, etc., liste interminable de chiffres étourdissants.

L’homme de la rue se demande d’où vient et où va cet argent. 10 000 milliards de dollars reposent dans 66 places offshores, paradis fiscaux pour les truands de la finance, enfers indignes pour les millions de terriens floués et paupérisés que ces sommes détournées pourraient soulagés. Cela perdure depuis plus d’un siècle, avec d’autant plus d’ardeur qu’il n’y avait pas de surchauffe économique pour révéler au smicard la face cachée de l’iceberg d’un monde financier lâché dans les plus immondes corruptions. Bravo les monothéistes vertueux, bravo !

Selon les rares économistes ayant un cœur à la place du porte-monnaie, il y a là de quoi remonter les bretelles de bien des nations en haillons. À propos du soutien du gouvernement américain, de toute évidence complice, à cette banqueroute frauduleuse, Michael Moore écrivait le 29 septembre 2008 : « Ce renflouement a pour mission de protéger la masse obscène de richesses qui ont été accumulées au cours des huit dernières années.... Laissez les riches souffrir, pour une fois. Laissez-les payer pour ce sauvetage. Le plus grand hold-up de l'histoire de ce pays se déroule au moment même ou vous lisez ces lignes. Aucune arme à feu n'est utilisée, mais 300 millions de personnes ont été prises en otages. Ne nous méprenons pas : après avoir dérobé 500 milliards de dollars qui ont été empochés depuis cinq ans par leurs soutiens les profiteurs de guerre, après avoir garni de plus d'une centaine de milliards de dollars les poches de leurs amis les pétroliers depuis deux ans, Bush et ses potes - qui doivent bientôt quitter la Maison Blanche - sont en train de piller le Trésor américain de chaque dollar qu'ils peuvent récupérer. Ils prennent dans le coffre autant qu'ils pourront en emporter en se dirigeant vers la sortie. Peu importe ce qu'ils disent, peu importe les mots terrifiants qu'ils emploient. Ils recourent encore une fois à leurs vieux trucs consistant à créer la peur et la confusion afin de rester parmi les 1 % les plus riches ».

Pour ne pas disparaître, une société doit respecter son milieu, gérer parcimonieusement ses ressources naturelles, contrôler sa démographie, se montrer soucieuse du legs terrien qu’elle va retransmettre à ses enfants. Rien de tout cela n’est à ce jour effectif, c’est tout le contraire.

Comment inverser les tendances, comment rebrousser chemin et reprendre un itinéraire cohérent ? La grande question est surtout : par où commencer, et subsidiairement : comment imposer ce nouveau point de vue, non seulement aux pays émergents et qui semblent revendiquer à leur tour un même désir de gâchis, mais aussi à ceux qui vivent dans l’urgence pour être privés du strict minimum ? Il serait souhaitable qu’au pied du mur et de concert, les citoyens des États-Unis, d’Europe, du Japon aient un sursaut salutaire et s’imposent un changement de cap radical, par l’émeute, le soulèvement révolutionnaire et la révocation des démagogues qui les gouvernent présentement. Il faudra alors faire adopter cette nouvelle politique écologique et démographique par les parlements des nations concernées, de façon à pouvoir en dupliquer les règles dans tous les pays membres. Au même titre que l’on devra envisager l’ingérence écologique, il faudra instituer l’ingérence démographique. Sachant qu’un Grenelle de la démographie serait aussi absurde que l’est le Grenelle de l’environnement, pour n’avoir qu’une grille d’application géographique trop exigüe, ce sont des organismes rompus à la mondialisation qui devront s’en charger, avec les pleins pouvoirs, à condition qu’on y fasse le ménage et qu’une sérieuse purge soit administrée aux institutions plus ou moins liées à l’ONU.

Le souci ne sera plus de commercer mais d’écologiser. En plein accord avec les nations émergentes, les pays industrialisés devront soutenir efficacement les pays pauvres dans le financement d’une politique contraignante de vraie gestion durable, et donc d’accroissance, contraceptive et anti-démographique, car c'est le seul moyen de limiter les dégâts écologiques, environnementaux et par ricochet humains qui gangrènent la terre entière.

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