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les vices de notre voiture

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1les vices de notre voiture Empty les vices de notre voiture Sam 29 Nov - 1:49

Invité


Invité

La voiture: vices de la variété commune voiturus vulgaris

Ha si vous saviez... s'étendre sur tous les vices de la voiture mènent à une prise de chou si grosse qu'il nous faut aller ici à l'essentiel... quoi est ce qui ne va pas dans nos voiture?
Les automobilistes et leur voiture: ceux qui subissent leur présence ont souvent des problèmes de haine aux deux... avec ça on n'en digère que moins bien le dioxyde d'azote... (NO2)

La pollution semble le problème... Elle n'est au contraire qu'un détail "technique", et puis il y a tout le reste: la conception, les rapports affectifs et les pulsions encouragées par la conception et le marketing qui ne changeront pas avec une voiture propre, mis à part peut être certains caractères agressifs liés une puissance obtenue facilement. Un changement majeur pourrait s'amorcer avec une réduction de l'agressivité routière: elle est du fait
... de l'automobiliste
- pressuré par le mode de vie, pression au travail, amoureux de la puissance, et compensant le fait d'avoir été chassé par les félins dans sa mémoire archaïque...
....et de la voiture.
Laquelle est conçue de telle sorte que on se sent quasi à l'arrêt à la vitesse maximale autorisée, qui isole trop de l'extérieur, qui a des angles morts, qui restitue mal les sensations du moteur (on peut très bien se sentir quand on reste à 1000 tours/minutes à tel point que on pollue 30 ou 100 fois plus) et autorise des erreurs de conduite.
Le résultat est une multiplication énorme des nuisances de voisinage entre les automobilistes et les autres...
D'où une pollution ressentie pire que le dioxyde d'azote... la haine au deux, à l'automobiliste qui nous donne l'impression qu'il manque d'égard et à la voiture qui symptômeatise tout un système de je m'en foutiste, voir de l'hypocrisie de constructeurs..
le retour des modes de transports dis "doux" au moins pour aller et venir autour de chez soi réduirait ces deux principales nuisances: survitesse et manque d'égard involontaire par isolement, qui sont pire que la seule pollution de l'air. Mais tant que ça continu à rouler ainsi sur les routes, que la pression est maintenue, qu'il reste aussi difficile de faire autrement, cela perdure par inertie.

la pollution: nous nous étendrons sur ce que vous savez déjà: nos voitures dégradent la qualité de l'air et menacent la santé (surtout les diesels) et contribuent à l'émission des gaz à effet de serre. Il est un peu moins connu que les turbos diesels modernes (HDI, CDI, DCI et autres de ce genre) et les moteurs à essence TSI, génèrent des particules très toxiques (et d'autres gaz non identifiés) qui ne pèsent pas lourd dans les mesure adaptés aux moteurs... des années octante!!!
De plus, l'adjonction d'agrocarburants semble perturber la carburation de ces moteurs modernes dont l'équilibre entre rendement optimal et réussite d'une carburation propre est trop délicat pour tolérer "les crottes de mouches" qui peuvent tomber dans le réservoir.
Ainsi, un moteur jugé propre l'est pour les test, l'est pour les grandes routes nationales dégagées, et est catastrophique pour monter par le petite route qui mène au lotissement. Ainsi s'est ajouté un phénomène de lâchés massifs de polluants de temps en temps, dans les pentes et en sorties de rond point par exemple, sur les petites routes. Cette répartition trompe alors les mesures de la qualité de l'air ambiant basées sur une moyenne et plutôt surveillé dans les zones urbaines et les grands axes: ces bouffés de pollution massives mais ponctuelles se concentrent en effet sur les ralentissements du réseau routier secondaire qui était le refuge des cyclistes et piétons. Là, les voitures sont presque stoppées par divers obstacle mais ensuite peuvent accélérer librement sans qu'une file de voitures juste devant les limitent, ce style de conduite très nerveuse a pour effet de faire varier le couple et le régime, la température du système catalytique à tel point que toute la pollution y est émise d'un coup...
Ce changement a porté un rude coup au vélo et nous ne sommes pas à la fin de nos surprises quand les rapport tomberont, les uns après les autres, révélant les incohérences.
Mettons que on élimine d'emblée ces problèmes déjà décriés: après tout ce qu'est qu'un problème technique qu'on pourrait espérer résoudre. Imaginons donc nos voiture à l'identique de celle auquel nous sommes habitué, mais propres: elle ne pollue plus directement l'air... alors, qu'est ce qui ne vas pas et demande à être remis en question

le gabarit: peut on vivre une bonne qualité de vie si nos voitures pèsent plus d'une tonne et sont animées par une puissance de l'ordre de 200 humains? mettons qu'elles ne rejettent aucun gaz nocif... elle feront tout de même beaucoup de bruit de roulement et entretiendrons une pression, une prédation même pour les bipèdes, les enfants en liberté, les habitants qui ont pignon sur rue ou route.
Les cyclistes qui ont des plateaux en plus des pignons n'ont plus qu'à ronger leur freins sur des petites routes si difficiles que les automobilistes n'y vont pas de peur de caler. En fait l'essentiel des nuisances vécues est là, même pas la pollution qui en fait n'est pas réellement perçue: c'est la violence routière quotidienne due à la démesure de la puissance mise en jeu sur un réseau routier, c'est ça la grosse nuisance.

le transfert de pulsions
la voiture désinhibe les pulsions de colères, de conquête de territoire et autre: elle nous refait descendre de l'humain à la bête, alors ressortent les bas instincts. Un sentiment de supériorité mêlé à l'isolement par rapport à l'extérieur nous rend irresponsable de ces petits actes de violences mêmes pas conscients: le coup d'accélérateur rageur, le rabattement trop rapide, le "que je te rase" et autres petites incivilité dont le cumul pèse lourd dans l'ambiance de la société. Cela n'est qu'une conséquence du gabarit: c'est la voiture qui fait le conducteur.

le marketing c'est la voiture qui fait le conducteur justement. le marketing amplifie ce phénomène et les années 2000 ont été marqué par l'expression de la félinité... une sorte de revanche de l'homme oppressé jadis par les félins, qui se dirige contre les opprimés devenus proies, ceux qui ont des voitures toute maigres et blanches comme des moutons... les autres, ceux qui ne sont pas félins ripostent en devenant des éléphants doué de barrissement: le quatre-quatre qui rugit en sur régime sur des rapports de boites à vitesse très courts sur la première et la deuxième vitesse utilisée au démarrage en est la manifestation de l'idée d'éléphant. Les félins courent de plus en plus vite en mordant les ligne droites tout en montrant désormais leur gueule (la peugeot 308 est l'aboutissement de cette logique, après une série de voiture conçue pour la survitesse systématique en réseau routier ventée presque volontairement comme "agressives"), tandis que les éléphants prennent de la masse, de la hauteur. la psychose de la sécurité amplifie la pulsion d'éléphant... plus on est lourd, massif et haut mieux c'est. franchement, avons nous besoin de jouer à ça pour rouler? c'est pourtant cela qui préoccupe le fond de notre conscience d'automobiliste et même des concepteurs d'automobiles, des designers. la voiture alors n'est même pas réellement aérodynamique, même pas fonctionnelle (nombreux angles morts pour la visions) et gaspille l'énergie.

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