La puissance disponible en endurance... Où notre aptitude à nous passer de moteur pour bouger?
Ce paramètre reflète le plus notre possibilité de mobilité. La puissance que l'on peut obtenir de son organisme lors d'un effort prolongé restant en dessous du seuil d'épuisement rapide, la performance sur laquelle on peut compter pour nous déplacer ou travailler physiquement.
La moyenne des gens a vers 40 ans à peine 1 watts par kilo en endurance au lieu de 3 et se fatigue en moins d'une demi heure d'effort au lieu de 2h. Vers 60 à 70 ans la capacité d'endurance tombe en dessous de 0.5 watts par kilo, alors qu'il devrait en rester 2.
Cela revient en fait à devoir transporter un chargement pesant 3 fois son poids!
On ne le sent pas sur ses épaules car on est pas tellement plus lourd, mais 3 à 4 fois moins puissant: c'est le rapport puissance sur poids. Si on voulait charger un homme entraîné d'un lest pour reproduire le même rapport puissant sur poids il faudrait le lester de sorte qu'il commence à s'essouffler en marchant au même rythme que le sédentaire. Quand il s'agit de monter une montagne un tel chargement ferait 200Kg. C'est le cas quand on ne peut gagner que 300m d'altitude par heure au lieu de 1200, le rapport puissance sur poids est en effet 4 fois moindre.
Les "sportifs" qui sortent l'été et un peu les jours de congé, mais sont sédentaires dans la vie quotidienne et le travail portent encore "virtuellement" des habits pesant leur propre poids... Ils dépassent difficilement les 600m/h,
Il serait normal de disposer de 2 à 3 watts par kilos, et de pouvoir les utiliser 2h, même tous les jours, sans que cela soit fatiguant.
Si on regarde l'énergie, le temps fois la puissance, le rapport de performance tend à passer au décuple...
Disposant de la condition physique "normale" pour l'organisme, les gens moyens ne seraient plus très éloignés des athlètes, au lieu d'être 5 à 8 fois moins il seraient à plus de 50% des possibilités athlétique donc DU MÊME ORDRE DE GRANDEUR.
visuellement ça donnerait ça, la longueur des pointillés correspondante à la quantité d'énergie disponible pour un effort prolongé..
Actuellement la capacité physique de la moyenne des gens est grande comme ceci -- comparé à celle de l'athlète -------------- et ce qui serait normal: ----------
De "loin" on remarque que ---------- n'est pas tellement plus petit que --------------
Alors que -- est une "autre dimension!
Nous devrions au moins marcher "normalement" dans les 4 à 5 km/h, même dans la nature (sentiers, chemins pouvant présenter une pente), et non pas seulement piétiner. Sur ce point, les citadins sont souvent en meilleure forme que les ruraux: ils marchent dans les rues.
NOUS SOMMES VRAIMENT... DES BOEUFS...
La norme actuelle grande comme ça -- au lieu de ça -------- est comparable à devenir des boeufs alors qu'on était des chevaux: le même rapport de puissance en endurance qui sépare chevaux et boeufs est observé entre l'athlète moyen non entraîné et le sédentaire ou sportif sédentaire.
Boeuf, VO2max vers 50 ml-O2/Kg/mn
Cheval, VO2max vers 130 à 170
Sédentaire non sportif, 15
Sportif sédentaire, entre 25 et 40
Inuit avant les motoneiges, 50 vers 60 ans.
Athlète moyen, 60, de haut niveau 70 à 80 (65 à 70 rameurs, 70 à 80 cyclistes)
Les rameurs sont moins puissants par rapport à leur poids car ils sont plus musclés.
Mais que signifie consommer 1 litre d'oxygène par minute... ça donne 350 watts dont le quart peut devenir de la puissance mécanique...
Un athlète moyen est donc entre 4 à 6 litres d'oxygène par minute au maximum, pour l'extraire il respire dans les 120 à 200 litres d'air par minute...
Un rapport de puissance aérobie d'un facteur 3 sépare en effet les deux animaux: Boeufs et chevaux.
Si je compare les hommes à ces animaux c'est par ce que la différence qui les sépare est souvent connue, mais aussi pour souligner le fait que notre désadaptation est telle que nous devenons une "sous espèce" du point de vue physiologique, même pas comparable à l'espèce d'origine. Le fait de ne plus recourir qu'aux moteurs pour les voyages, même pour les petits trajets du quotidien ajoute au désastre écologique, alors que l'hygiène même voudrait que nous accomplissions les petits trajets à pieds: On sort la voiture 1 fois sur 2 pour faire moins de 1 km, et elle fait alors ce km en polluant 4 fois plus (moteur froid, démarrage et voiture non adapté à ce genre de trajet).
Ce paramètre reflète le plus notre possibilité de mobilité. La puissance que l'on peut obtenir de son organisme lors d'un effort prolongé restant en dessous du seuil d'épuisement rapide, la performance sur laquelle on peut compter pour nous déplacer ou travailler physiquement.
La moyenne des gens a vers 40 ans à peine 1 watts par kilo en endurance au lieu de 3 et se fatigue en moins d'une demi heure d'effort au lieu de 2h. Vers 60 à 70 ans la capacité d'endurance tombe en dessous de 0.5 watts par kilo, alors qu'il devrait en rester 2.
Cela revient en fait à devoir transporter un chargement pesant 3 fois son poids!
On ne le sent pas sur ses épaules car on est pas tellement plus lourd, mais 3 à 4 fois moins puissant: c'est le rapport puissance sur poids. Si on voulait charger un homme entraîné d'un lest pour reproduire le même rapport puissant sur poids il faudrait le lester de sorte qu'il commence à s'essouffler en marchant au même rythme que le sédentaire. Quand il s'agit de monter une montagne un tel chargement ferait 200Kg. C'est le cas quand on ne peut gagner que 300m d'altitude par heure au lieu de 1200, le rapport puissance sur poids est en effet 4 fois moindre.
Les "sportifs" qui sortent l'été et un peu les jours de congé, mais sont sédentaires dans la vie quotidienne et le travail portent encore "virtuellement" des habits pesant leur propre poids... Ils dépassent difficilement les 600m/h,
Il serait normal de disposer de 2 à 3 watts par kilos, et de pouvoir les utiliser 2h, même tous les jours, sans que cela soit fatiguant.
Si on regarde l'énergie, le temps fois la puissance, le rapport de performance tend à passer au décuple...
Disposant de la condition physique "normale" pour l'organisme, les gens moyens ne seraient plus très éloignés des athlètes, au lieu d'être 5 à 8 fois moins il seraient à plus de 50% des possibilités athlétique donc DU MÊME ORDRE DE GRANDEUR.
visuellement ça donnerait ça, la longueur des pointillés correspondante à la quantité d'énergie disponible pour un effort prolongé..
Actuellement la capacité physique de la moyenne des gens est grande comme ceci -- comparé à celle de l'athlète -------------- et ce qui serait normal: ----------
De "loin" on remarque que ---------- n'est pas tellement plus petit que --------------
Alors que -- est une "autre dimension!
Nous devrions au moins marcher "normalement" dans les 4 à 5 km/h, même dans la nature (sentiers, chemins pouvant présenter une pente), et non pas seulement piétiner. Sur ce point, les citadins sont souvent en meilleure forme que les ruraux: ils marchent dans les rues.
NOUS SOMMES VRAIMENT... DES BOEUFS...
La norme actuelle grande comme ça -- au lieu de ça -------- est comparable à devenir des boeufs alors qu'on était des chevaux: le même rapport de puissance en endurance qui sépare chevaux et boeufs est observé entre l'athlète moyen non entraîné et le sédentaire ou sportif sédentaire.
Boeuf, VO2max vers 50 ml-O2/Kg/mn
Cheval, VO2max vers 130 à 170
Sédentaire non sportif, 15
Sportif sédentaire, entre 25 et 40
Inuit avant les motoneiges, 50 vers 60 ans.
Athlète moyen, 60, de haut niveau 70 à 80 (65 à 70 rameurs, 70 à 80 cyclistes)
Les rameurs sont moins puissants par rapport à leur poids car ils sont plus musclés.
Mais que signifie consommer 1 litre d'oxygène par minute... ça donne 350 watts dont le quart peut devenir de la puissance mécanique...
Un athlète moyen est donc entre 4 à 6 litres d'oxygène par minute au maximum, pour l'extraire il respire dans les 120 à 200 litres d'air par minute...
Un rapport de puissance aérobie d'un facteur 3 sépare en effet les deux animaux: Boeufs et chevaux.
Si je compare les hommes à ces animaux c'est par ce que la différence qui les sépare est souvent connue, mais aussi pour souligner le fait que notre désadaptation est telle que nous devenons une "sous espèce" du point de vue physiologique, même pas comparable à l'espèce d'origine. Le fait de ne plus recourir qu'aux moteurs pour les voyages, même pour les petits trajets du quotidien ajoute au désastre écologique, alors que l'hygiène même voudrait que nous accomplissions les petits trajets à pieds: On sort la voiture 1 fois sur 2 pour faire moins de 1 km, et elle fait alors ce km en polluant 4 fois plus (moteur froid, démarrage et voiture non adapté à ce genre de trajet).